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Septembre 2013

Mesure d’un possible développement de l’automédication en France et économies pour la collectivité

Réalisée par Celtipharm pour l’Afipa en septembre 2013 et présentée à l’occasion du 3ème Forum de l’automédication, cette étude quantitative propose d’évaluer le potentiel de développement du marché de l’automédication en France et d’en simuler l’impact en termes d’économies pour la collectivité.

Elle complète et précise la première étude du même nom diffusée lors du Congrès de l’AESGP à Nice en Juin 2012 (disponible ci-dessous – 1 Mesure d’un possible développement de l’automédication en France Juin 2012).

A partir des guidelines fixées par l’ANSM (liste des indications, pathologies et situations cliniques reconnues comme adaptées à un usage en prescription médicale facultative) et sur la base notamment d’une liste de molécules actualisées par un groupe de pilotage de l’Afipa, deux situations sont en particulier étudiées :

  • 1) L’économie nette potentielle d’un délistage de molécules relevant de la prescription médicale obligatoire (PM0) en France mais étant autorisées en automédication dans d’autres pays de l’Union européenne, soit 535 millions d’euros par an.
  • 2) L’économie nette potentielle permise par une transposition des conditions d’exonération – autrement dit une harmonisation des présentations (dosage et durée de traitement) – sur celles en vigueur dans certains pays européens (Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Royaume-Uni), soit 63 millions d’euros par an.

Mesure d’un possible développement de l’automédication en France Mesure d’un possible développement de l’automédication en France et économies pour la collectivité Impact économique en France d’une harmonisation de la politique d’automédication pratiquée en France

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Juin 2013

1er observatoire européen sur l'automédication

Réalisée par Celtipharm pour l’Afipa en juin 2013, cette étude quantitative et totalement inédite compare différents indicateurs pour rendre compte de la situation du marché français de l’automédication au regard de sept autres pays européens (Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède).

Parmi les indicateurs étudiés et pour chaque pays considéré figurent entre autres le niveau de développement du marché de l’automédication, le niveau de dépenses par habitant, le prix ou encore les différents canaux de distribution des médicaments d’automédication.

Ce premier observatoire montre notamment que la part de marché en volume de l’automédication en France reste inférieure à la moyenne des 8 pays étudiés (15,9% en France vs. 23,3% en Europe). Il en est de même pour la dépense moyenne annuelle en produits d’automédication qui s’élève à 34,5 euros pour la France pour une moyenne européenne légèrement supérieure à 39 euros.

Cette étude présente également l’intérêt d’analyser le potentiel de délistage de la France au regard des principes actifs déjà délistés dans au moins un des pays EU8 hors-France. Elle conclut sur cette base que 53 molécules actuellement commercialisées en France seraient potentiellement éligibles pour une utilisation en automédication.

DP 1er observatoire européen sur l’automédication 

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Mai 2013

Baromètre 2013 sur le libre accès

Réalisée par l’Université Pierre et Marie Curie en mai 2013, cette enquête annuelle quantitative menée auprès du grand public (453 questionnaires exploitables) dresse un état des lieux sur le libre accès cinq ans après sa mise en place et au regard des données enregistrées en 2012.

Elle confirme ainsi l’adhésion des patients-consommateurs pour cette pratique avec plus de 40% d’utilisateurs en 2013 (fréquence de 5 fois et plus) vs 19% en 2012. A cela s’ajoutent des perspectives encore prometteuses pour le futur dans la mesure où la  proportion d’individus déclarant observer ou chercher la zone de libre accès à l’avenir augmente, tout comme celle affirmant vouloir acheter des médicaments en libre accès.

Si certains freins à l’utilisation du libre accès semblent persister, les personnes interrogées estiment comme les années précédentes que cette pratique permet un gain de temps, plus d’autonomie et toujours plus d’offres promotionnelles, tout en favorisant de plus en plus un meilleur choix de médicaments, des baisses de prix ou la découverte de nouveaux produits. Elles déplorent cependant encore un manque d’informations.

De manière générale, l’évolution favorable des pratiques par rapport au libre accès confirmerait la tendance positive de l’automédication ; 70% des individus achetant au moins une fois des médicaments sans ordonnance et 74% d’entre eux ne s’adressant pas au médecin pour soigner des pathologies bénignes.

Cette perception positive de l’automédication va également de pair avec un comportement toujours plus responsable de la population, qui se manifeste  par un renforcement de l’importance du rôle du pharmacien.
A l’inverse, l’étude démontre que les circuits parallèles de distribution des médicaments (GMS et vente en ligne) ne bénéficient pas encore d’un écho favorable. 67 % des répondants sont en effet réfractaires à la distribution des médicaments en libre accès au sein des GMS, et plus de la moitié est défavorable à la vente en ligne pour les médicaments OTC.

Étude sur le libre accès en pharmacie

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Janvier 2013

11ème baromètre 2012 de l'automédication

Réalisée par Celtipharm pour l’Afipa en janvier 2013, cette étude quantitative présente les grandes tendances et évolutions du marché de l’automédication pour l’année 2012.

Différents indicateurs et critères sont plus particulièrement analysés et détaillés : la croissance du marché (en valeur et en volume), le top 10 des marques et laboratoires d’automédication en 2012, les segments thérapeutiques phares ou encore l’évolution des prix pour les médicaments d’automédication.

Ce 11ème Baromètre traduit ainsi pour la quatrième année consécutive le dynamisme du marché de l’automédication avec une progression de 3.2% des ventes en valeur représentant 7.6% du chiffres d’affaires TTC médicament (contre 7.2% en 2011).

En outre et même si tous les segments thérapeutiques affichent une croissance positive, trois d’entre eux apparaissent être davantage contributifs et performants : le marché de l’antalgie, le marché des voies respiratoires et celui de la circulation.

Concernant les prix, enfin, deux conclusions majeures sont mises en avant par cette étude : les écarts de prix entre officines pour les médicaments d’automédication (PMF non remboursable) se réduisent et le niveau de prix de ces mêmes produits ne cesse de diminuer depuis 4 ans.

DP 11ème baromètre 2012 de l’automédication

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Octobre 2012

L’automédication : un rôle possible de régulation de l’offre de soins

Réalisée par Celtipharm et présentée à l’occasion du second Forum de l’automédication organisé par l’Afipa en octobre 2012, cette étude quantitative analyse le potentiel économique de l’automédication et son rôle possible comme régulateur de l’offre de soins.

A cet effet, deux hypothèses sont considérées :

  • La remise en consultation de 10% des actes d’automédication : considérant qu’il y a 8.7 millions d’actes d’automédication chaque semaine servis par le pharmacien, cette situation entrainerait un surplus d’activité considérable pour les médecins généralistes déjà débordés (45 millions de consultations en plus soit 15.6 consultations et 5h45 de travail hebdomadaires supplémentaires). En outre, le coût pour la collectivité s’élèverait à 622 millions d’euros et par ricochet, la charge des services d’urgence, déjà à 108% de leur capacité, s’aggraverait encore davantage.
  • Le délistage de 29 principes actifs (indications bénignes) soit -10% de consultations : grâce au développement de l’automédication, cette hypothèse permettrait de dégager 49 millions de consultations par an pour améliorer l’accessibilité aux médecins généralistes (soit 17 consultations par semaine), de réaliser une économie pour la collectivité sur la prise en charge des médicaments (348 millions d’euros par an) et de contribuer au désengorgement des urgences.

L’automédication : un rôle possible de régulation de l’offre de soins

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Octobre 2012

L’automédication vue par les médecins généralistes

Réalisée en Octobre 2012 par Celtipharm sur la base des déclarations de groupes de médecins généralistes, cette étude qualitative s’intéresse à la perception de cette catégorie de professionnels de santé vis-à-vis de l’automédication.

Trois parties articulent ce rapport :

  • Des éléments de contexte sur la profession de médecin généraliste : Le quotidien de la pratique et les conditions de travail, la gestion du planning, l’organisation du cabinet et des consultations, ou encore le comportement de prescription notamment par rapport aux médicaments non remboursés sont ainsi étudiés.
  • Les représentations des médecins généralistes au regard de l’automédication : si ces praticiens sont conscients des bénéfices de l’automédication pour un certain nombre d’acteurs (Sécurité sociale, patients ou pharmaciens par exemple), les médecins généralistes interrogés restent néanmoins très opposés à cette pratique, en raison de sa potentielle dangerosité (effets secondaires, interactions médicamenteuses, etc.). Ils considèrent en outre que l’automédication a des effets pernicieux sur leur pratique, puisqu’elle les empêche  notamment de rencontrer le patient et d’assurer son suivi, tout en insistant également sur l’illégitimité et le manque de compétences du pharmacien en la matière.
  • L’avenir de l’automédication selon les médecins généralistes : face notamment à l’augmentation attendue de leur charge de travail, les médecins généralistes jugent le pharmacien comme un partenaire potentiel dans le développement de l’automédication, sous réserve d’une formation dédiée et d’une éducation des patients. Soulignant les risques liés à l’accroissement de cette pratique et  refusant d’en endosser la responsabilité, les médecins préconisent plus généralement que l’automédication reste une pratique mineure, basée sur une pharmacopée réduite et utilisée avec bon sens.

Rapport d’étude qualitative : l’automédication vue par les médecins généralistes

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Avril 2012

Les déterminants à l’achat de médicaments d’automédication

Réalisée par l’Université Pierre et Marie Curie en avril 2012 via un sondage sur internet (400 questionnaires exploitables), cette étude définit les facteurs influençant le choix de médicaments d’automédication et cherche également à identifier l’existence de profils d’acheteurs pour ce type de produits.

A cette fin, l’enquête s’intéresse d’abord aux habitudes du patient/consommateur (fréquence d’achats de produits accessibles sans ordonnance, pratique ou non de l’automédication et conditions au recours à l’automédication, types de risque perçus, connaissances des produits d’automédication ou encore déroulement de l’acte d’achat d’un médicament d’automédication).

Au vu des résultats, l’automédication se pratiquerait ainsi lorsque le patient estime pouvoir guérir sans l’aide du médecin, dans le cadre du traitement de pathologies bénignes et dans un objectif de prévention. Le choix du patient serait le plus souvent définit avant d’entrer dans l’officine mais le pharmacien pourrait fortement influencer le choix final du consommateur.

Dans un deuxième temps et concernant le processus de décision du patient/consommateur dans l’acte d’achat d’un médicament d’automédication, l’efficacité du produit apparaît comme le facteur le plus influençant dans la décision.
Les autres critères cités par ordre d’importance sont les suivants :

  • une précédente utilisation,
  • le conseil du pharmacien
  • le prix
  • la connaissance de la marque
  • le goût, la forme galénique et la facilité d’utilisation
  • la publicité
  • le packaging

Enfin, l’étude identifie des parcours de consommation, qui différent en fonction du besoin et du moment, plutôt qu’une typologie d’individus par rapport à leurs comportements d’achat (qui n’existerait pas réellement). Quatre parcours de consommation sont ainsi détaillés et expliqués : le dépannage, le shopping, l’habitude et l’apprentissage

Les déterminants à l’achat de médicaments d’automédication