Les produits de santé et de prévention de premier recours

Les produits de santé et de prévention de premier recours sont la réponse globale à un besoin exprimé par les patients, de plus en plus à la recherche de bien-être, d’autonomie et soucieux de préserver leur santé. Cette démarche active se faisant, bien évidemment, avec les conseils du pharmacien.

Ces produits, vendus en officine et disponibles sans prescription, peuvent relever de différents statuts, tels que :

Ces produits ont pour caractéristique commune d’offrir aux patients-consommateurs un éventail de possibilités pour prévenir ou traiter un symptôme ou améliorer leur bien-être. Par exemple, la prise en charge de la toux est possible aussi bien avec un médicament, qu’un complément alimentaire ou encore un dispositif médical.
 

Quand un symptôme ou une maladie peut se traiter de façon responsable et avec le conseil du pharmacien, on utilise alors des spécialités adaptées : les médicaments de prescription médicale facultative (PMF).

Comme tous les médicaments, ces médicaments ont une autorisation de mise sur le marché (AMM). Elle est délivrée après évaluation des données de qualité, d’efficacité et de sécurité par une commission d’experts, par le Directeur Général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) ou la Commission européenne (dans le cadre d’une procédure centralisée). Dès sa mise sur le marché, un médicament de prescription médicale facultative fait également l’objet d’un suivi de pharmacovigilance.

Aux doses thérapeutiques recommandées, tous ces médicaments ne présentent pas de danger direct ou indirect lié à la substance active qu’ils contiennent, même s’ils sont utilisés sans surveillance médicale.

Bien qu’il n’existe pas de définition réglementaire d’un médicament de prescription médicale facultative, celui-ci doit présenter les caractéristiques suivantes pour être utilisé dans le cadre de l’automédication responsable :

  • contenir une substance active adaptée à la gestion responsable de sa santé avec un rapport efficacité/sécurité satisfaisant
  • être utilisé dans le cadre d’une indication relevant d’une prise en charge par le patient seul (affections bénignes ou banales, affections chroniques avec un diagnostic médical initial et qui ne nécessitent pas de suivi médical…) [(cf. Liste des indications considérées comme adaptées à une utilisation en automédication – Avis aux fabricants PMF, ANSM, 2005 / Annexe 1 mise à jour en 2008)]
  • avoir un conditionnement adapté à la posologie et à la durée prévue du traitement
  • fournir dans sa notice une information au patient lui permettant de juger de l’opportunité du traitement, de comprendre facilement son mode d’utilisation et de connaître les signes qui doivent inciter à demander l’avis du médecin.

Un médicament de prescription médicale facultative est disponible sans prescription dans les pharmacies. Toutefois, il peut parfois être prescrit par un médecin. Il fait également l’objet d’une publicité auprès du grand public.

Les médicaments en libre accès : des médicaments disponibles devant le comptoir des officines

Depuis le 1er juillet 2008, les pharmaciens peuvent mettre à la disposition de leurs patients des médicaments de prescription médicale facultative (PMF) non remboursables – dont les listes sont établies par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) – dans un espace réservé, clairement identifié et situé à proximité immédiate du comptoir dans leur officine.

Ces listes incluent des médicaments allopathiques, des médicaments homéopathiques et à base de plantes. Elles sont mises régulièrement à jour et sont disponibles sur le site de l’ANSM.

Voici quelques pathologies pour lesquelles on peut trouver des médicaments en libre accès : Acné, Addiction au tabac, Brûlure, Conjonctivite allergique, Constipation, Diarrhées aiguës, Fatigue, Herpès labial (bouton de fièvre), Mal des transports, Maux de gorge, Toux, …